


Porté par des voyageurs courageux et des artistes d’ici et d’ailleurs, Mon cher ami le fantôme est une forme vivante en perpétuelle mutation qui mêle poésie et sciences sociales, lectures et manipulation de marionnette, musique en direct et projection graphique.
Mon cher ami le fantôme questionne le caractère illégal de l’immigration, aujourd’hui en France et en Europe, dans un double mouvement où l’expression artistique des premiers concernés entre en résonnance avec des textes juridiques et anthropologiques.
Crédit photo : Suzane Brun


Depuis 2016, l’ensemble prend la forme d’une performance transdisciplinaire à géométrie variable en fonction des nouveaux arrivants ainsi que de l’ évolution de la politique migratoire et des discours médiatiques qui s’y rapportent.
Deux musiciens multi-instrumentistes (violons, trompette, thérémin, maracasses, kalimba), trois comédien.ne.s-lecteur.trices, une marionnette et des images projetées transmettent, en relief, la parole plurielle qui se déplie dans le temps du spectacle.
Au coeur d’une hybridation des langages, les membres de cette équipe mixte et singulière défendent le réel dans toute sa richesse ; un réel multiple et polymorphe ; factuel, intime et nourri de tous les imaginaires.
«C’est une histoire qui a commencé bien avant ce qu’on appelle aujourd’hui la crise migratoire ;
une histoire qui nous concerne en premier lieu mais qui continue de s’ écrire contre notre gré.
Alors nous avons lu, nous avons pris la plume et nous ouvrons les micros».
Depuis 2018, divers projets s'articulent autour du spectacle notamment celui entamé avec l'appui de La Fabrique des Impossibles au foyer ADEF et à la médiathèque Persépolis de Saint-Ouen et qui continue de s'inventer avec l'outil vidéo en 2019/2020.
À travers la pratique de l'écriture, des arts plastiques, marionnettiques et photographiques se poursuit l'exploration ainsi que la mise en visibilité des relations dans lesquelles chacun d'entre nous s'inscrit, quelle que soit sa position, dans la longue et inachevée Histoire de l'immigration propre à notre pays et à ce monde. Les œuvres plastiques réalisées en 2018 dans ce cadre s'affichent dans les rues et s'exposent dans divers lieux, dédiés ou non. Reportage photos
DISTRIBUTION
Textes et/ou jeu
Nasser Al Sarori, Aïcha Bouchareb, Aboulaye Camara, Siabou Diagana, Julia Dhiel, Johanne Gili, Grace Mendes Lufuankenda, Abdoulatuf Mohamed, Abderazak Moukharbich
À partir d’extraits et d’articles
d’Emmanuel Terray et Claire Rodier
Musique - Bastien Lacoste et Jaime Flores Caceres
Dispositif et dessins - Sarah Letouzey
Oeil chorégraphique - Bérangère Roussel
Lumière - Flore Marvaud
Mise en scène - Johanne Gili
INFORMATIONS
Spectacle tout public modulable
Création : 2016 - 2019
À partir de : 12 ans
Durée : 35 minutes à 1h05
Dispositif dessins projetés : en direct ou enregistré
Avec le soutien de : la DRAC Île de France - SDAT, la Mairie d'Aubervilliers, la Fabrique des Impossibles, l'Université Paris 8 et la Villa Mais d'Ici
Lieux de diffusions passées : Université Paris 8 - Saint Denis (93) / La villa Mais d'Ici - Aubervilliers (93) / Rêvons-mai - Saint-Ouen (93) /
Foyer Adef - Saint-Ouen (93) / L'Espace Renaudie - Aubervilliers (93) / Les laboratoires d'Aubervilliers (93)
Lieux d'expositions passées : Maison des ensembles - Paris 12 (75) / Villa Mais d'Ici - Aubervilliers (93) / Place du 8 mai 45 - Aubervilliers (93)
Crédit photo : Suzane Brun



















Reportage photos Foyer ADEF & Médiathèque Persépolis
Saint-Ouen 2017-2018
Crédit photo : Suzane Brun































