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Fine Compagnie (La) ; adj. + n.f. (+ pron. pers. f.) : collectif transdisciplinaire qui, face à la nécessité viscérale

de se saisir du réel, incessamment s’essaie - et ceci sans zézayer - à la conjugaison de mille et un langages.

Fine Compagnie (La) ; adj. + n.f. (+ pron. pers. f.) : collectif transdisciplinaire qui, face à la nécessité viscérale

de se saisir du réel, incessamment s’essaie - et ceci sans zézayer - à la conjugaison de mille et un langages.

Initialement rassemblée autour du théâtre et des arts de la marionnette, la Fine Compagnie a vu le jour en 2004 (pour accompagner le spectacle Vous avez failli être en retard !) et est basée depuis 2011 à la Villa Mais d'Ici à Aubervilliers.

 

Défendant les imaginaires comme partie intégrante des existences sociales et politiques, la Fine Compagnie poursuit une recherche autour de l’hybridation de divers langages artistiques ; écritures poétiques, arts plastiques, musiques, danse, photographies, vidéos... 

 

À travers divers processus créatifs où l’exigence artistique ne saurait définitivement plus se couper d’une réflexion à partir de et en direction du réel, la Fine compagnie alterne et combine les formes en rue, les spectacles en salle, les créations partagées, les interventions et les projets de fond auprès de personnes aux histoires multiples (enfants, ancien.ne.s, résident.e.s en foyers, habitant.e.s des quartiers, exilé.e.s...).

​À PROPOS

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On aimerait bien dire de La Fine Compagnie que c'est un théâtre qui, tout à la fois, bouscule et console - aussi bien ceux qui le font que ceux qui le regardent. Et d'ailleurs -préciserait-on, avec la Fine Compagnie, la frontière est souvent mouvante entre ceux-ci et ceux-là. On insisterait sur cette posture bancale où le potache le dispute au fondamental et où Grave et Joyeux sont deux frères siamois.

On soulignerait les allers-retours incessants dans lesquels la Fine questionne le rapport au public, confronte fiction et historicité, marie inspiration du réel et plaisir manipulatoire de l'illusion. Là, on noterait qu'elle se donne les moyens de l'émotion spectaculaire (énergie du jeu, beauté des constructions, ingéniosités des mécanismes, recherches poussées en lumières, composition musicale sur mesure, travail sur l'image vidéo...) ; émotion spectaculaire dont elle se réclame tout autant qu'elle s'en méfie. 
On conclurait en saluant sa démarche audacieuse qui s'essaie à la conjugaison de 1000 et 1 langages.

VOEUX ET AVEUX

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« Pourquoi, diable, meurt-on ? » Puisqu’elle ne le saura jamais, la Fine Compagnie se demande « Diable, comment vit-on ? ». Frappée par l’enjeu politique, elle met les doigts dans les rouages et sonde notre libre-arbitre, nos responsabilités et nos résistances. Avec le temps, la question se mâtine d'intime et s’exprime parfois dans une poésie fragile où l’effroyable s’évapore au coeur d'une heureuse bataille.

Les gabarits varient - petits, grands, participatifs, modulables -, se jouent partout - salle, rue, chapiteau, bar, laveries, musées - et les formes marionnettiques défilent allègrement - objets, main, mécanismes, images animées, marionnettes anthropomorphes de tailles et de factures diverses...
Cet amour pour la diversité des formes nourrit une autre passion ; la mise en perspective des actions et des pensées. Multiplier les angles d'attaque, créer des ponts entre des univers en apparence étrangers les uns aux autres, pour mieux produire des décalages riches de vie et de plaisir et ouvrir grand la porte à la circulation des idées...

À la recherche de levier à portée de mains, La Fine Compagnie s'empare de la création artistique (collaborative ou non) comme d'un outil précieux pour travailler à la poétisation des expressions, à la valorisation des existences et à la (re)connaissance de chacun comme sujet politique à part entière. 
Ici, l'art est entendu comme capacité de transcender le réel, non pas pour le fuir ou s'en évader mais pour en prendre connaissance au-delà des premières impressions ; l'art à la fois comme moyens et fins d'expression ; mouvement circulaire qui va de la vie à... l'art, celui-ci s'inspirant de celle-là, la transformant dans un espace à part, hors du monde - avant de revenir s'y faire voir de plein fouet avec l'espoir -certes ténu mais toujours vivace- de la transformer à son tour...

CE QUI NOUS MEUT / CE QUE NOUS BRASSONS

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