Le cocon
> Le cocon est une idée de Bérangère Roussel et Jean-Gérald Dupau qui a vu le jour en 2018. Amis depuis leurs études au CNSM de Paris, ils ont chacun mené une carrière d’interprète puis éprouvé l’envie de devenir, à leur tour, meneurs de projet. Ils ont décidé de s’associer pour créer un langage chorégraphique à l’adresse des tout-petits.
> En 2019, le cocon devient le pôle chorégraphique dédié à la petite enfance de la Fine Compagnie. Le cocon est un espace de recherche artistique, de réflexion, de développement, de production et de diffusion ainsi que d’interventions pour des projets destinés aux très jeunes enfants.
Composition de l'éCOsystème
C’est à Tahiti, sur un rythme de Tamure que Bérangère se trémousse pour la première fois. Puis viennent les rêves
de tutus, les années de Conservatoire et enfin la révélation de la danse contemporaine. À sa sortie du Conservatoire National Supérieur de Paris, elle intègre laCie Les Passagers et la Cie Retouramont, spécialisées en danse verticale. Elle se forme ensuite en Inde à enseigner le yoga. En 2009, titulaire du Diplôme d’Etat, elle donne des cours de danse et chorégraphie pour l'association Danse en Seine. Elle rejoint l'équipe pédagogique de la Cie Point Virgule de Claire Jenny en 2013 et anime des ateliers auprès de différents publics. La même année, elle débute une collaboration en tant qu’interprète et assistante à la chorégraphie pour Florence Boyer, Cie Artmayage.
Depuis 2015, elle danse dans Mass B de Béatrice Massin. Perspectives, création 2017 de la Cie Point Virgule, proposition artistique d’actes chorégraphiques à géométrie variable, amène Bérangère à danser dans des hôpitaux, des EHPAD, des prisons et à recréer un langage chorégraphique dans toutes sortes de contextes. Depuis 2018, elle fait partie du vivier d’artistes de l’association 193 Soleil.
En 2019, elle entame trois nouveaux projets en tant qu’interprète: Verticale de Poche, Cie Retouramont, A nous
deux, Cie Point Virgule et Tikitik, Cie Artmayage. Les deux dernières pièces sont destinées au très jeune public.
Élève au Conservatoire d’Angers où il fait ses classes en danse classique, il intègre par la suite le Conservatoire National Supérieur de Danse de Paris en danse contemporaine.
Il devient par la suite danseur-interprète dans plusieurs compagnies et opéras tels que le Ballet de Metz, la Compagnie Karine Saporta, l’Opéra du Rhin, l’Opéra de Paris, l’Opéra Comique, le Capitole de Toulouse. Il participe à la comédie musicale Singin’ in the rain jouée au théâtre du Châtelet. Il rejoint en 2010 le Groupe ¬’artha compagnie Anna Fayard. Il collabore avec la Cie Niki Noves, en 2016, autour du film Avant de dire (je t’aime) ainsi que pour des performances.
À la rentrée 2019, Jean-Gérald participe au spectacle Parade pour la réouverture du théâtre du Châtelet en tant que clown-comédien. En parallèle de son parcours dedanseur, il a toujours été attiré par la transmission. Il est titulaire du Diplôme d’Etat et fait partie du vivier d’artistes de l’association 193 Soleil.
Il étudie le violon classique au conservatoire avant de s’épanouir dans l’improvisation musicale. Au conservatoire toujours, il étudie la musique acousmatique, l’écriture harmonique et le chant lyrique. Il se forme seul au trombone, au cornet à piston et au theremin. Il compose des musiques de spectacles pour différentes compagnies de théâtre.
Son expérience de la scène au sein de plusieurs formations - Warzim boule de feu (rock), El Gafla (musique algéro populaire), Leviathan gipsy band, Anglo Dinelo (jazz manouche), Aziliz Manrow (folk) le mène en toute tranquillité vers le jeu théâtral, notamment en théâtre de rue au sein de la Cie Par has’art, de la Cie Méliadès, de la Cie Demain on change tout et de La Fine Compagnie. Pour cette dernière en collaboration avec la compagnie Les estropiés, il compose la bande-originale de cinq spectacles dont la symphonie de « Mangeront-ils ? ». Depuis 2015, il joue avec l’orchestre tipica de tango : La Grossa. Au sein de cette formation, il participera avec le Ballet National du Rhin à la création de l'opéra « Maria de Buenos Aires » d’Astor Piazzola, au printemps 2019. Par ailleurs, il intervient dans les hôpitaux avec l’association Tournesol et enseigne le violon et le solfège.
Chloé commence des études de danse classique au Conservatoire Régional de Toulouse puis se dirige vers la
danse contemporaine.
En 2011, elle intègre le Conservatoire National Supérieur de danse de Lyon. Sortie diplômée, elle intègre en juin 2015 la
Compagnie Fêtes Galantes de Béatrice Massin pour la création de Mass B. Elle est interprète dans Flux, de Yan Raballand et pour Radhouane El Meddeb dans le Trio Amour(s). Elle danse et chante pour le Collective/less dirigé par Robin Lamothe. Elle poursuit sa formation de chanteuse à la Manufacture de la chanson.
Claire Laborde est une artiste travaillant le papier, basée à Lyon elle est originaire du Bassin d’Arcachon. Amoureuse
de la nature, elle s’inspire de celle-ci pour ses créations plastiques ainsi que dans ses illustrations.
Le monde cinématographique prend une place importante dans son imaginaire avec des influences tel que Wes Anderson pour son esthétique et ses personnages décalés, l’onirisme de David Lynch, mais aussi l’univers de la Science-Fiction. C’est d’ailleurs en participant à des tournages en tant que décoratrice plateau qu’elle commence à travailler après des études en design d'espace aux Beaux arts de Lyon.
Clémentine Monsaingeon est initiée à la couture et à la création textile par sa mère avant de devenir élève au Conservatoire d’Art Dramatique de Marseille de 1999 à 2003. Au gré de ses créations artistiques et de ses formations, notamment auprès de Geneviève Sevin-Doering en 2007, elle rencontre Dominique Fabrègue. L’influence de celle-ci sera déterminante dans son parcours. Après l’avoir formée au métier, Dominique Fabrègue l’engage comme assistante sur de nombreuses créations de danse, lui faisant ainsi découvrir les spécificités et les exigences de ce monde.
Aujourd’hui, Clémentine Monsaingeon est à son tour chef costumière sur des projets de danse et de théâtre. Son travail est marqué par une attention toute particulière aux interprètes, dans l’objectif de créer le lien entre l’inspiration artistique et les exigences techniques.